Y-a-t-il des contre-indications, des limites, au recours à la médiation ?

  • Ces contre-indications et limites sont très peu nombreuses : inopportunité de recourir à la médiation dans certains cas (par exemple, nécessité de faire trancher une question de principe, inconvénient lié à l’inopposabilité à un tiers de l’accord de médiation, violences physiques ou morales induisant pour une partie un état de vulnérabilité), impossibilité d’adopter des dispositions contraires à l’ordre public ou existence de droits indisponibles…
  • En toute hypothèse, même si la conclusion d’un accord ne semble pas envisageable de prime abord, la médiation ménage toujours l’occasion d’une rencontre avec la partie à laquelle on est opposé, constitue une opportunité de clarification de la situation et des intérêts de chacun. Aucune médiation ne s’achève sur une situation plus conflictuelle que celle qui avait donné lieu à sa mise en œuvre.